Les directives de l'OIBT en révision

LIBREVILLE, le 16 juillet 2012- Monsieur Gabriel TCHANGO , Ministre des Eaux et Forêts (centre) a ouvert les travaux de « l'Atelier régional sur la finalisation et la validation des Directives OIBT pour la gestion durable des forêts tropicales naturelles » à l'auditorium du Ministère. Cette ouverture s'est faite en présence de Madame Célestine NTSAME-OKWO (droite), Représentant Régional de l'Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT) pour l'Afrique, des représentants des organismes internationaux, des opérateurs économiques et ceux de la société civile.

L'OIBT est une organisation intergouvernementale qui favorise de façon durable la conservation, la gestion, l'exploitation et le commerce des ressources forestières tropicales. "A ce titre, elle élabore des textes ayant fait l'objet d'un accord international et visant à favoriser la gestion forestière durable et la conservation des forêts. Et, elle aide les pays tropicaux membres à adapter ces orientations aux conditions locales et à les mettre en oeuvre par des projets sur le terrain" a indiqué le Représentant Régional de l'OIBT.

En 1990, des directives internationales représentant une norme de référence de l'aménagement durable des forêts tropicales naturelles ont été élaborées et adoptées. Mais, les politiques internationales en matière de forêts tropicales et de leurs gestions ayant connues des développements importants au fil des années, leur actualisation s'impose pour s'arrimer aux évolutions tous azimuts.

L'objectif du présent atelier régional est donc de finaliser et de valider la version révisée des directives de l'OIBT pour l'aménagement durable des forêts tropicales Naturelles afin les soumettre pour adoption au prochain Conseil International des Bois Tropicaux qui aura lieu à Yokohama au Japon en novembre 2012.

Selon le Ministre des Eaux et Forêts, au cours de ces travaux, les experts venus du Cameroun, du Congo-Brazzaville, de la République Démocratique du Congo, de Côte d'Ivoire, du Togo et du Bénin avec leurs homologues du Gabon devraient mettre « un accent particulier sur :

  • La gestion durable des produits forestiers non ligneux ;
  • La conservation de la biodiversité ;
  • L'implication des populations locales et des peuples autochtones dans la gestion durable des forêts ;
  • La gestion efficace des forêts communautaires ;
  • L'adaptation des programmes gouvernementaux des forêts aux changements climatiques ».

    L'atelier qui prendra fin le mercredi 18 juillet 2012 sera sanctionné de quelques résolutions.

    Fabrice WADA