Le Gabon engage une nouvelle ère de co-gestion de ses aires protégées avec la Wildlife Conservation Society (WCS)

Libreville, le 14 octobre 2025 — Le Ministre des Eaux et Forêts chargé du Conflit
Homme-Faune, M. Maurice Ntossui Allogo, a reçu en audience une délégation de haut
niveau de l’ONG internationale Wildlife Conservation Society (WCS), une organisation
internationale de référence en matière de conservation de la biodiversité.
Cette délégation, introduite par le Secrétaire Exécutif de l’Agence Nationale des Parcs
Nationaux (ANPN), M. Omer Ntougou Ndoutoume, était composée de M. Gaspard
Abitsi, Directeur Général de WCS Gabon, Dr Christopher Holmes, Directeur régional
Afrique centrale et Golfe de Guinée, M. Ben Evans, Conseiller Technique Régional, et
Dr Margit Bertalan, Directrice Régionale des Droits des Communautés et Sauvegardes
Sociales. Cette rencontre s'inscrit dans un processus visant à établir des Partenariats
Public-Privé (PPP) entre l’Etat gabonais et des organisations de conservation de
renommée mondiale, dans une perspective d’optimisation de la gestion durable et
intégrée des aires protégées.
L’objectif poursuivi est double : renforcer la conservation du patrimoine naturel national
et accroître la contribution économique et sociale des parcs nationaux au
développement du pays. Ce nouveau modèle de gouvernance environnementale vise
à assurer la durabilité écologique et financière des écosystèmes exceptionnels du
Gabon. La co-gestion potentielle est axée sur quatre parcs nationaux: Lopé, Ivindo,
Loango et Mayumba.
L'un des points forts de cette rencontre a porté sur la présentation des résultats
préliminaires de la mission conjointe ANPN-WCS consacrée à l’évaluation de la
faisabilité de la co-gestion des parcs nationaux de la Lopé et d’Ivindo. Une seconde
mission d'évaluation est planifiée en janvier 2026 et concernera les Parcs de Mayumba
et Loango.
A travers cette initiative, le Gabon franchit une étape stratégique majeure dans la mise
en oeuvre de sa politique de conservation et de valorisation durable de la biodiversité.
Le pays réaffirme ainsi sa volonté politique de bâtir un modèle innovant de co-gestion
environnementale, garant de la préservation de son patrimoine naturel exceptionnel.
FIN